Législatives des 30 juin et 7 juillet
13 juin 2024À l'approche des élections législatives anticipées prévues pour les 30 juin et 7 juillet 2024, il est primordial de souligner l'importance de notre participation collective à cet acte essentiel de démocratie.
Voter n'est pas seulement un droit acquis après de longues luttes, c'est aussi un devoir civique pour celles et ceux qui souhaitent jouer un rôle actif dans la vie publique.
Dans ce contexte, l’association Voir Ensemble, acteur majeur de la déficience sensorielle en France, rappelle les enjeux spécifiques qui concernent nos compatriotes déficients visuels, souvent marginalisés dans le débat public.
Les prochaines élections législatives détermineront la composition de l'Assemblée nationale, l'organe législatif qui façonne les lois et les politiques de notre pays. Les lois votées auront un impact direct sur nos vies quotidiennes, y compris celles des personnes déficientes visuelles.
Voter, c'est donc exprimer son opinion sur les décisions qui orienteront notre société et les politiques publiques qui amélioreront, ou non, les conditions de vie des personnes en situation de handicap visuel. Voter, c’est agir en portant sa voix.
À une époque où les défis en matière d’accessibilité, d’éducation, d’emploi, de mobilité et de bien-être social sont immenses, la prochaine mandature sera cruciale pour les droits des personnes déficientes visuelles.
La législature à venir peut jouer un rôle déterminant pour atténuer ces défis et promouvoir une véritable inclusion en appliquant notamment les directives européennes.
Par exemple, des mesures concrètes peuvent être mises en place pour :
Améliorer l'accessibilité : garantir que les infrastructures publiques, les transports et les espaces numériques soient pleinement accessibles aux personnes déficientes visuelles.
Renforcer l'éducation : assurer que les enfants et les jeunes adultes déficients visuels aient accès à une éducation adaptée, avec des ressources et des technologies facilitant leur apprentissage.
Faciliter l'emploi : promouvoir des politiques encourageant l'inclusion professionnelle et soutenant les employeurs dans l'adaptation des postes de travail pour les personnes déficientes visuelles.
Assurer une mobilité autonome : investir dans des technologies et des infrastructures permettant aux personnes déficientes visuelles de se déplacer en toute sécurité et de manière autonome.
Promouvoir le bien-être social : développer des services de soutien et des programmes sociaux répondant aux besoins spécifiques des déficients visuels.
Rappelons-le, chaque voix compte, et chaque vote a le potentiel de transformer des vies.
En participant massivement aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024, nous avons le pouvoir d’élire des représentants engagés et déterminés à défendre et à promouvoir les droits des personnes déficientes visuelles.
Ne sous-estimons pas le pouvoir de notre bulletin de vote et, les 30 juin et 7 juillet 2024, faisons entendre notre voix pour la solidarité et l'inclusion.
Matthieu JUGLAR
Président de l’association Voir ensemble
Quelques mots d’histoire
En 1927, à Lyon, Yves Mollat, père jésuite non voyant, fonde un mouvement qui deviendra une association en 1947, qui sera reconnue d’utilité publique en 1954. Cette association, dénommée Voir Ensemble en 2003, s’inscrit dans la perspective de l’inclusion et de la promotion des personnes aveugles ou malvoyantes dans la société.
Voir Ensemble, Mouvement chrétien des personnes aveugles et malvoyantes, a pour but la création et le développement de tous moyens et organismes de nature à promouvoir et assurer le bien-être intellectuel, social, moral, culturel, matériel et l’épanouissement par l’éducation, le travail, les loisirs, les sports pour les personnes aveugles ou malvoyantes, en France et partout dans le monde où elle le jugera utile et possible.
Les premiers concernés sont associés à l'objet de l'association. C'est la base de notre gouvernance !
Voir Ensemble aujourd'hui
Voir Ensemble est à la fois Mouvement (la vie associative) et association gestionnaire d’établissements et services médico-sociaux.
- 2 000 adhérents
- 50 groupes départementaux
- 7 commissions / groupes de travail nationaux
- Une trentaine d'établissements et services
- Presque 500 salariés
- 6 directeurs d’établissements et services
- 2 000 personnes accueillies et accompagnées dans nos établissements et services
15 salariés au siège - Un budget de 29 millions d’euros
- Une revue trimestrielle nationale